KikouBlog de RogerRunner13 - Septembre 2011
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Archives Septembre 2011

TOUS UNIS TOUS UNIQUES

Par RogerRunner13 - 25-09-2011 18:32:52 - 3 commentaires

         

TOUS UNIS TOUS UNIQUES

Parc Borély, dimanche 25 septembre 2011

Cette course avait pour but de promouvoir l'éducation et la sensibilisation de tous à la leucémie myéloïde chronique et de récolter des fonds pour le soutien à la recherche et aux malades. C’est une étape importante pour la reconnaissance des patients et proches de patients atteints de LMC.

Ambiance sympa pour cette petite course dans les magnifiques allées et jardins du par Borély, pas de nervosité sur la ligne de départ. Donc avec le frangin nous nous sommes placés crânement en première ligne avec les "cadors" du jour. Final un peu frustrant quand je me suis aperçu, comme beaucoup, que la course ne ferait pas la distance prévue et que je suis resté un peu sur la réserve sur la dernière partie du parcours.

LA COURSE TOUS UNIS TOUS UNIQUES

SITE DE L'ASSOCIATION ICI:

http://lmcfrance.jimdo.com/

LA COURSE TOUS UNIS TOUS UNIQUES

LA COURSE TOUS UNIS TOUS UNIQUES

Je ne sais comment s'est débrouillé le gars qui a mesuré le parcours (distance annoncée 6k200). il en faisait en réalité beaucoup moins (4k600 à mon GPS). Distance réctifié à tort par KMS à 4k000 sur le site des résultats. Bon pas grave l'essentiel aujourd'hui n'était pas là, mais un espoir pour les patients et leurs proches......

LA COURSE TOUS UNIS TOUS UNIQUES

La course s'est déroulée dans le superbe cadre du parc Borély

LA COURSE TOUS UNIS TOUS UNIQUES

Les bucoliques berges de l'Huveaune

LA COURSE TOUS UNIS TOUS UNIQUES

Plus de 250 participants ont répondu présent

LA COURSE TOUS UNIS TOUS UNIQUES

Des activités pour les enfants......

LA COURSE TOUS UNIS TOUS UNIQUES

Le stand de LMC France

Et pour l'anecdote mon temps 19m20 pour 4k600 et 26ème sur 256 arrivants.

 

A nôter la présence de Jean Jacques Goldman, qui est membre d'honneur de l'association et il  participé à la course.

 

 

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LA CABANE DE L'OURS (SUITE)

Par RogerRunner13 - 21-09-2011 19:59:56 - 2 commentaires

      

    Pour ceux qui n'ont pas lu l'épisode précédent c'est ici:

http://epilobe.kikourou.net/billet.php?idbillet=53

   

.........Des traces de sang sur les carreaux et le chambranle prouvent que l’animal s’est blessé en entrant, des poils blancs accrochés aux verres brisés nous confirment que c’est bien un ours blanc qui est responsable de ce méfait ainsi que les énormes empreintes sanguinolentes déposées sur le lit. À l’intérieur tout est saccagé, les provisions éparpillées, les meubles brisés. À l’extérieur nous avons beau scruter les environs la forme aperçue plutôt a disparu, sans doute des replis de terrain nous empêche de la voir.

Nous continuons notre progression, le paysage est parsemé de petits lacs marécageux bordés de linaigrettes. Des rennes fréquentent cette toundra ainsi que l'attestent les nombreux bois qui jonchent le sol. Les bois, caducs, tombent chaque année - en novembre, décembre chez les mâles - au printemps chez les femelles. Nous arrivons au sommet de la falaise, beaucoup d'oiseaux sont déjà partis et ont entamer leur périple migratoire, mais, nous pouvons observer à loisir, des macareux à la face de clown , des élégants guillemots à miroir dans leur livrée noire aux ailes tachées de blanc, des mouettes tridactyles accompagnées de gros poussins au plumage grisâtre et duveteux.

La cabane de l'ours (suite)

Des pétrels, volants au raz de la falaise, nous frôlent à chaque passage et n’hésitent pas à planer face au vent qui forcit subitement. En les observant ainsi, nous avons l'impression qu’ ils affrontent les courants défavorables par pur plaisir, ou par jeu. Les lointains sont magnifiques , les couleurs irréelles, mais le temps change brusquement comme souvent en ces parages, le ciel s’obscurcit et un fort vent glacial se lève.

Il nous faut rentrer, mais nous ne parvenons pas à joindre notre bateau par radio et celui-ci à du mal à nous retrouver. Les eaux du fjord, tout à l'heure si tranquille, sont maintenant agitées et de petites vagues courtes et écumeuses se précipitent vers la plage ou nous attendons le canoë venant nous récupérer. Une fois de plus l’abordage ne se fait pas sans frayeurs, le voilier ne peut pas s'approcher de la côte et s'ancrer, car le vent est trop violent et drosserait celui-ci contre les rochers. Déjà vu, déjà vécu.........

La cabane de l'ours (suite)

La cabane de l'ours (suite)

LAGOPEDE (OU PERDRIX DES NEIGES)

La cabane de l'ours (suite)

BECASSEAU

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LA CABANE DE L'OURS

Par RogerRunner13 - 19-09-2011 20:17:48 - 3 commentaires

       

 SPTIZBERG 1994

Par une bonne brise du sud-ouest, notre voilier " l'Âme du large" quitte enfin Longyearbyen, l'attente a été longue, les conditions météo n'étant jusqu'alors peu favorables à la navigation, en effet celle-ci est rendue dangereuse par la présence de hauts fonds et les écueils sont nombreux dans ses fjords. La grande voile est hissée, et chacun participe à la manœuvre. Cyprien, un de nos skippers, me confie la barre. C'est une expérience nouvelle pour moi qui, bien que méditerranéen, ne suis pas très attiré par la mer. Il fait plutôt froid sur le pont, mais quelle sensation grisante que de sentir le bateau porter par le vent, la houle n'étant pas très forte j'ai l'impression que le voilier glisse au-dessus les flots.

 

La cabane de l'ours

Les lointains ne laissent apparaître que de vagues formes vaporeuses et bleutées , puis les reliefs deviennent nettement marqués et bientôt des montagnes et des glaciers apparaissent - masses brunâtres, très érodées, à la maigre végétation et piquetées de neige par endroits. Les sommets sont invisibles, car recouverts par un capuchon nuageux très dense. Des glaciers jettent des langues immenses vers la mer pour se terminer en fronts glacières qui l'été produisent parfois des icebergs qui se détachent dans un fracas assourdissant.

De nombreuses espèces d'oiseaux animent, par leur présence et par leur cri, les cieux - sternes, cormorans, grands labbes, oies bernaches, mouettes, macareux, pétrels volants au raz des vagues. Des phoques sortent la tête hors de l’eau et nous regardent avec curiosité et disparaissent aussitôt. Quant aux baleines, elles sont devenues rares dans ses parages, car trop longtemps chassées. Mais nous aurons l'occasion de voir des bélougas lors d'une autre sortie.

Nous débarquons dans une petite hanse bien abritée et nous commençons l’exploration de ce bout de terre coincée entre la mer, à l’ouest, et de hauts escarpements, à l’est. Nous dirigeons nos pas vers une falaise, qui nous a été indiqué comme abritant plusieurs colonies d’oiseaux. Nous marchons sur une toundra gorgée d'eau ou nos pieds s’enfoncent à chaque pas, une brise légère et fraîche nous accompagne. Nous rencontrons bientôt des traces de la présence d'un important rassemblement d'oies sauvages - les fientes et les empreintes ne laissent aucun doute à ce sujet - mais point d’oiseaux, ils sont maintenant partis vers d’autres horizons.

 

La cabane de l'ours

Cette journée a été marquée par un incident qui démontre si besoin est que ces contrées sauvages peuvent être extrêmement dangereuses pour un voyageur inexpérimenté. À quelques centaines de mètres devant nous une cabane de chasseurs de rennes, à proximité une forme blanchâtre qui se déplace lentement, puis qui disparaît sans que nous ayons pu l'identifier avec précision. Nous approchons de la cabane pour nous apercevoir que les vitres sont cassées, j’hésite un instant à regarder par la fenêtre ce qu’il y a l’intérieur, car à n’en pas douter c’est l’œuvre d’un ours polaire et un moment je crains qu’il ne soit encore dans la cabane........

A suivre.......

 

La cabane de l'ours

La cabane de l'ours

Guillemot à miroir

 

 

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AVENTURES DANS L'ARCTIQUE (SUITE)

Par RogerRunner13 - 18-09-2011 10:06:29 - 2 commentaires

         

BIENVENUE DANS L'ARCTIQUE......

Nous voilà donc comme des naufragés, à l'abandon sur cette côte inhospitalière. La nuit, enfin je dis la nuit, mais comment qualifié cette période qui chez nous est nocturne, alors qu'ici il fait jour. Dans notre langue nous n'avons pas de mot pour cela. Je ne sais si les Scandinaves en ont ; les Inuits probablement. Enfin quoi qui l'en soit cette nouvelle nuit, même si à cause du temps couvert il fait un peu moins jour, fût à nouveau très éprouvante. Le lendemain matin le vent cesse enfin, le temps est toujours couvert. Nous avons un furieux besoin de nous dégourdir les jambes. Notre accompagnateur refuse que nous partions sans lui et son fusil à cause des ours et il ne veut pas prendre de risque de nous emmener en balade, car la météo est toujours très pessimiste. Très frustrant d'être entouré de si beau paysage et de ne pouvoir en profiter. Dans la journée les nuages s'effilochent légèrement laissant filtrer quelques pâles rayons de soleil. Avec le frangin nous arpentons la grève et observons le ballet incessant des sternes qui viennent pêcher près du rivage et passons le restant du temps dans la tente mess mess à bavarder et à rire des plaisanteries de chacun, le meilleur des remèdes contre l'angoisse.

Aventure dans l'arctique (suite)

Aventure dans l'arctique (suite)

Aventure dans l'arctique (suite)

Dans la soirée notre voilier est de retour, le camp est rapidement levé et nous préparons notre départ. De nouveau avec notre minuscule embarcation il est nécessaire faire de nombreux aller-retour entre le rivage et le bateau. La chose est rendue délicate par le fait que le bateau ne peut pas se mettre à l'ancre et va devoir décrire des cercles autour de sa position, une véritable partie de plaisir s'engage alors, très difficile d'approcher la petite embarcation de la coller à un bateau en mouvement afin que chacun de nous (un skipper et un passager, plus trois sacs par voyage) puisse attraper l'échelle de coupée et se hisser sur le pont. Plus facile à dire qu'à faire. J'admire quand même la dextérité de nos skippers, quoiqu'ils nous avoueront plus tard avoir eu très peur et pris de gros risques.

Aventure dans l'arctique (suite)

Enfin viens mon tour, bon ! pas de chance en nous approchant du bateau , un sac tombe à l'eau, je tente de le récupérer et tout d'un coup le skipper me lance « lâche ce putain de sac sinon nous allons chavirer » en effet la perte du sac à déséquilibrer la frêle embarcation. Bon qu'il fasse ça vie de sac. Je suis tétanisé, première tentative pour attraper l'échelle et hop ! c'est loupé je l'attrape, mais trop bas, et elle vient vers moi, car fixer uniquement par le haut, putain de merde...... Deuxième tentative j'attrape cette fois un échelon placé beaucoup plus haut et tire de toutes mes forces alors que de paires de bras me hissent sur le bateau, ouf ! ça y est me voilà sur le pont. Je me voyais mal faire un bain forcé, et ce malgré que nous soyons équipés de gilets de sauvetage, l'eau à ces latitudes doit être à peine positive et les chances de survie sont minces en cas d'immersion (15min dans une eau à 0°). Enfin tout le monde est à bord, même le sac....... et en route pour Longyearbyen.

Aventure dans l'arctique (suite)

J'ai du mal à comprendre pourquoi, malgré le vent nous ne naviguons pas à voile, nous utilisons ce putain de moteur qui pue le gas-oil et comme la mer est mauvaise le bateau gite et tangue tant qu'il peut. Plusieurs de mes compagnons sont déjà malades, moi-même je ne me sens pas très bien et fais la connaissance du mal de mer, détestable comme sensation....... Je vais me réfugier sur le pont ou il fait certes froid, mais au moins les symptômes s'atténuent. Le bateau n'est pas conçu pour un groupe comme le nôtre, nous sommes une douzaine avec les deux membres d'équipage et il n'y a que 6 couchettes déjà occupées par les plus malades. À tour de rôle nous dormons sur les banquettes de part et d'autre de la table repas. Enfin dormir c'est vite dit, car malgré le manque de sommeil et la fatigue accumulée depuis plusieurs jours il m'est quasiment impossible de fermer l'oeil en plus j'ai froid, j'ai les pieds trempés , enfin que du bonheur quoi...... 12 heures après ou plus je ne sais plus, j'ai perdu la notion du temps, nous voilà de retour au port de la la capitale. Nous passerons la nuit suivante à l'auberge de jeunesse, aaaahhhh.......... une bonne douche chaude et un bon lit, mais toutes ces péripéties se bousculent dans ma tête et si je n'ai pas eu peur sur le moment je ressasse sans arrêt ces évènements et je ne m'endormirai épuisé que fort tard.......

 

A SUIVRE .......

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AVENTURES DANS L'ARCTIQUE

Par RogerRunner13 - 12-09-2011 11:45:58 - 5 commentaires

         

SPITZBERG ETE 1994

BIENVENUE DANS L'ARCTIQUE.......

Voilà quelques années j'ai une l'occasion de faire un séjour randonnée au Spitzberg. Situé entre 74° et 81° de latitude nord, le Spitzberg qui fait partie de l'archipel du Svalbard est à peu près à mi-chemin entre le cap Nord et le pôle Nord. Cette terre arctique est recouverte de glace à 60%, le plus long front glaciaire atteignant 200km. C'était un vieux rêve que de pouvoir fouler ces terres perdues bien au-delà du cercle polaire. Pensez un peu l'arctique, des glaciers gigantesques, une nature sauvage dans toute sa splendide rudesse, un climat capricieux, des mammifères marins, des rennes, des ours polaires, des oiseaux par milliers, réminiscence aussi de mes lectures de jeunesse. Bon pas question que j'y aille en hiver, trop froid, mais c'est en été lorsque le soleil ne se couche jamais que j'ai découvert cette île du bout...... du bout de la terre.......

Nous étions un petit groupe et devions embarquer à bord d'un petit voilier. Départ de la capitale, Longyearbyen, direction un petit fjord au nord-ouest de l'Isfjord pour y faire quelques balades, observer la faune et randonner sur les magnifiques glaciers environnants . Après une journée à attendre que les énormes glaçons qui envahissaient le port veuillent bien nous laisser un passage et nous voilà parti. Ce ne fût d'ailleurs pas facile à notre navigateur de trouver un chenal, car les blocs de glace sont suffisamment gros pour qu'en cas de choc le bateau soit sévèrement endommagé. Le temps est magnifique, la traversée sera longue, car il n'y pas de vent et le voilier utilise son moteur, se qui va nous demander 12heures de navigation. La lumière est exceptionnelle, une légère brume laiteuse flotte au-dessus des flots tranquilles, à l'horizon des montagnes aux teintes pastel se rapprochent lentement, le spectacle est magique avec ces glaces flottantes ou viennent se poser de nombreuses espèces d'oiseaux de mer. Il fait quand même assez froid en pleine mer, mais malgré cela je reste sur le pont et ne me lasse pas de ce calme et de cette sérénité.

aventure dans l'arctique

La manoeuvre est délicate avec tous ces blocs de glace

aventure dans l'arctique

En soirée nous approchons enfin de notre destination. Nous débarquons sans problème tout notre matériel à l'aide d'une minuscule embarcation de secours et il nous faudra plusieurs aller-retour entre le bateau et le rivage pour y parvenir. Le paysage est majestueux, une immense langue glacière barre le fond du fjord. Il est déjà tard et les ombres s'allongent, le silence est total à part le cri des oiseaux. Après avoir monté le camp et pris notre repas du soir, notre accompagnateur nous donne les consignes de sécurité concernant la présence éventuelle d'ours blanc et hop !! au dodo, enfin facile à dire, impossible de m'endormir tant les images de la journée tournent en boucle dans mon cerveau, en plus il fait grand jour, je regarde ma montre et il est 3heures du matin.....

aventure dans l'arctique

Notre petit voilier

Après le petit déjeuner première randonnée vers une falaise ou nichent des mouettes tridactyles, nous longeons tranquillement le rivage est au bout de quelques heures nous arrivons au pied de la falaise et commençons l'ascension de celle-ci par un passage facile. Nous évitons de trop nous rapprocher des nids pour ne pas déranger les oiseaux dont les petits n'ont que quelques semaines. Puis rassasié par temps de beauté retour vers le camp. Brusquement, alors qu'il faisait très beau, le temps se gatte, le ciel se charge de nuages noirs et menaçants, il commence à tomber une pluie fine et glaciale, en même temps que se lève un fort vent qui souffle en bourrasque. Nous hâtons le pas et arrivons au camp dans l'après-midi. Le temps se dégrade rapidement le ciel s'obscurcit de plus en plus et dans la soirée les choses empirent encore, un véritable déluge, alors que les bourrasques se changent en tempête. Les eaux du fjord jusqu'alors si calmes, présentent désormais un aspect inquiétant, nos skippers nous avertissent qu'en raison de la présence de hauts-fonds ils vont devoir nous laisser là et repartir vers la capitale, car la météo annonce de forts coups de vent pour les heures qui viennent.....

aventure dans l'arctique

Nous passons une nuit de cauchemar, la pluie et le vent n'ont de cesse d'essayer de mettre à bas nos petites tentes. D'origine scandinave elles sont heureusement fort bien conçues, mais malgré cela les toiles claquent de façon inquiétante, nous avions quand même pris la précaution de renforcer les fixations à l'aide de gros blocs de pierre pour que les attaches ne s'arrachent pas, et de creuser des rigoles pour éviter que l'eau nous envahisse. Les tentes ploient, mais les arceaux ne céderont pas. La nuit est longue et cela va durer ainsi toute la journée du lendemain, même pas la peine de sortir, nous devrons nous contenter de quelques barres de céréales en guise de repas, car la tente mess, elle, à vue sont mat central se briser. La violence du vent nous empêchera de la réparer. Par chance il ne rentre pas d'eau dans notre petit espace de vie, ce sont des tentes pour deux et je partage la mienne avec mon frère, nous avons l'impression d'être seul au monde dans ce minuscule espace cerné par des forces hostiles. Les hurlements du vent conjugué au bruit de la pluie font que l'on n’entend pas ce qui se passe à l'extérieur, chacun reste dans sa petite bulle. Peu même pas sortir pour pisser, je fais ça en ouvrant légèrement la fermeture de la tente....... le confort de notre habituel quotidien est loin, alors autant essayer de garder les vêtements secs. Nous passerons ainsi presque 24h00, allonger dans nos tentes à attendre, plutôt flippant.......

En fin d'après-midi, la pluie cesse, le vent se calme un peu et nous en profitons pour remettre en état notre tente mess afin de pouvoir prendre un repas chaud, qu'il agréable aussi de pouvoir se dégourdir les jambes. Ce n'est qu'une réparation de fortune et pour que la tente tienne debout il faut en permanence deux personnes pour maintenir le mat en place, à cause des assauts du vent. Même ainsi cela fait du bien de retrouver un peu de chaleur humaine. Notre accompagnateur en profite pour joindre par téléphone satellites l'organisation afin de connaître les prévisions météo, elles ne son guère encourageante et mauvaise nouvelle le voilier ne pourra pas venir nous récupérer. Nous devons patienter, combien de temps ? Nous n'en savons rien. Bon pas grave nous avons de la nourriture pour plusieurs jours, nous profitons donc de cette accalmie pour remettre en état certaines tentes qui n'ont pas aussi bien résisté que la notre et remettre un peu d'ordre dans le campement. Mais d'autres mésaventures nous attendent.......

A SUIVRE...........

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